Lors d'une séparation conflictuelle, de nombreux pères ont le sentiment d'être laissés pour compte, voire d'être victimes d'une injustice. Ils ont l'impression que la loi privilégie systématiquement le lien maternel, au détriment de leur propre relation avec leurs enfants. Pourtant, contrairement aux idées reçues, la loi est claire : les pères n'ont pas moins de droits que les mères. Maître Marine FEVRIER, avocate spécialisée en droit de la famille à Nanterre, près de Courbevoie et Rueil-Malmaison, vous explique comment faire valoir vos droits en tant que père.
« En tant que père, ai-je moins de droits que la mère ? » Cette question revient régulièrement au cabinet de Maître FEVRIER. Lors d'une séparation conflictuelle, de nombreux pères ont le sentiment qu'on privilégie systématiquement le lien maternel, en dépit des circonstances et de leur propre investissement auprès des enfants. Ils craignent d'être relégués au second plan, voire d'être privés de leur rôle de père.
Ce sentiment d'injustice est compréhensible, mais il ne reflète pas la réalité juridique. En effet, le code civil consacre l'égalité des droits et devoirs des parents, qu'ils soient mariés, pacsés, concubins ou séparés. Aucune distinction n'est faite entre le père et la mère. Toutefois, dans la pratique, certains facteurs peuvent influencer les décisions du juge aux affaires familiales.
Pour déterminer chez quel parent les enfants auront leur résidence principale, le juge va examiner plusieurs éléments :
Ainsi, si la mère s'est toujours occupée principalement des enfants, il est probable que le juge lui confie leur résidence habituelle. Mais cela ne signifie pas que le père est privé de ses droits. Il peut tout à fait obtenir un large droit de visite et d'hébergement, voire une résidence alternée.
Contrairement à une idée reçue, la résidence alternée peut être ordonnée même en cas de désaccord de la mère. Il ne s'agit ni d'une récompense, ni d'une sanction, mais simplement d'une modalité de garde permettant à l'enfant de maintenir des liens étroits avec ses deux parents. Toutefois, pour qu'elle soit mise en place, plusieurs conditions doivent être réunies :
- Une bonne entente et communication entre les parents
- Une proximité géographique entre les domiciles
- La prise en compte de l'intérêt supérieur de l'enfant
Si ces conditions sont remplies, le juge peut tout à fait instaurer une résidence alternée, même si la mère s'y oppose. L'important est que cette organisation soit bénéfique pour l'enfant et lui permette de construire une relation équilibrée avec chacun de ses parents.
Pour Maître FEVRIER, le conseil principal à donner aux pères est le suivant : « N'attendez pas pour vous défendre et ne partez pas du principe que la mère aura gain de cause parce que c'est la mère. Messieurs, vous avez autant de droits que la mère de votre enfant : agissez ! ».
Avocate engagée et à l'écoute, Maître Marine FEVRIER met toute son expertise au service des pères qui souhaitent s'investir pleinement auprès de leurs enfants. Que vous souhaitiez obtenir une résidence alternée, aménager votre droit de visite ou contester une décision qui vous semble injuste, elle vous accompagne avec détermination et humanité.
Le cabinet de Maître FEVRIER, situé à Nanterre, est facilement accessible depuis Courbevoie et Rueil-Malmaison. Soucieuse de rendre la justice accessible à tous, elle accepte les dossiers d'aide juridictionnelle. N'hésitez pas à la contacter pour prendre rendez-vous et faire valoir vos droits de père.