Saviez-vous que l'exposition à la violence conjugale peut être considérée comme une forme de violence psychologique envers l'enfant ? Dans un contexte de séparation, les violences conjugales ont un impact significatif sur les décisions du juge aux affaires familiales (JAF) concernant la garde des enfants. Maître Marine FEVRIER, avocate à Nanterre, près de Courbevoie, Neuilly et Rueil-Malmaison, vous explique comment ces situations sont traitées par la justice.
Lorsqu'un couple se sépare dans un contexte de violences conjugales, la question de l'autorité parentale et des droits de visite se pose inévitablement. Le juge aux affaires familiales doit alors prendre une décision en tenant compte de l'intérêt supérieur de l'enfant. Même si les violences ne sont pas directement dirigées contre l'enfant, le fait d'y être exposé peut avoir des conséquences psychologiques graves.
En effet, grandir dans un climat de violence et de tension peut engendrer des troubles émotionnels et comportementaux chez l'enfant. C'est pourquoi le JAF considère les violences conjugales comme un danger pour l'équilibre et le développement de l'enfant.
Lorsque des violences conjugales sont avérées, le juge peut décider de confier l'autorité parentale exclusive au parent victime, surtout si une interdiction de contact a déjà été prononcée à l'encontre de l'auteur des violences. Cette mesure vise à protéger l'enfant d'un environnement nocif et à garantir sa sécurité émotionnelle.
Concernant les droits de visite et d'hébergement, le JAF peut les aménager en fonction de la gravité des violences. Dans certains cas, il peut réserver ces droits, prévoir des visites médiatisées en présence d'un tiers, ou même les suspendre temporairement. L'objectif est toujours de préserver l'intérêt de l'enfant et de lui offrir un cadre de vie stable et sécurisant.
Pour que le juge puisse prendre des décisions adaptées, il est essentiel de prouver l'existence des violences conjugales. Plusieurs éléments peuvent être utilisés :
Plus les preuves sont solides et concordantes, plus le juge pourra prendre des mesures adaptées pour protéger l'enfant et le parent victime.
Si vous êtes confronté(e) à des violences conjugales et que vous craignez pour votre sécurité et celle de vos enfants, il est crucial d'agir rapidement. Maître Marine FEVRIER, avocat en droit de la famille et en droit pénal, vous conseille de demander une ordonnance de protection, valable 6 mois et prolongeable si vous saisissez le JAF dans ce délai. N'hésitez pas également à déposer plainte. Un rendez-vous juridique rapide peut éviter de nombreuses complications et orienter favorablement votre dossier. Contactez dès maintenant le cabinet de Maître FEVRIER à Nanterre pour un accompagnement personnalisé, réactif et humain.